Le protocole anti-chute le mieux formulé du marché
Saw Palmetto et chute de cheveux : une alternative naturelle aux médicaments ?
Peut-on remplacer les traitements actuel contre la chute des cheveux par du saw palmetto (ou palmier nain de Floride) et obtenir les mêmes résultats ? De plus en plus présenté comme une alternative naturelle, ce complément fait l’objet d’études contradictoires. Que disent réellement les données scientifiques ?

Sommaire
1. Qu’est-ce que le Saw Palmetto ?
- Origine et usages médicaux
- Pourquoi on l’associe à la chute de cheveux
2. Comment agit-il sur la DHT ?
- Inhibition de la 5-alpha-réductase
- Effet sur les récepteurs du follicule
3. Ce que montrent les études
- Résultats par voie orale
- Efficacité en application topique
4. Limites et risques d’inefficacité
- Variabilité des extraits
- Absence de contrôle qualité
5. Comment bien l’utiliser
- Dosage et formes les plus fiables
- Combinaisons efficaces
6. À retenir en une minute
7. Une alternative sûre et disponible
Qu’est-ce que le Saw Palmetto ?
Origine et usages médicaux
Le saw palmetto (ou Serenoa repens) est une plante originaire du sud des États-Unis, historiquement utilisée pour les troubles de la prostate. Ses extraits lipidiques ont été étudiés pour leur capacité à inhiber la production de DHT – la fameuse hormone impliquée dans la calvitie masculine.
Pourquoi on l’associe à la chute de cheveux
Comme les médicaments connus, le saw palmetto bloquerait l’enzyme 5-alpha-réductase (type 2), responsable de la conversion de la testostérone en DHT. En réduisant ce taux de DHT, il pourrait ralentir la miniaturisation des follicules pileux et ainsi freiner la chute des cheveux. Certains travaux suggèrent aussi un effet local sur la fixation de la DHT au niveau du follicule.
Comment agit-il sur la DHT ?
Inhibition de la 5-alpha-réductase
Le finastéride bloque cette enzyme de manière puissante et documentée, entraînant une réduction de 50 à 70 % de la DHT. Le saw palmetto, lui, agirait plus faiblement, mais sans les effets secondaires hormonaux potentiels. Il freinerait partiellement la conversion de testostérone en DHT et transformerait cette dernière en un métabolite moins actif.
Effet sur les récepteurs du follicule
Des études in vitro montrent que certains extraits de saw palmetto peuvent empêcher la DHT de se fixer sur les récepteurs androgéniques du follicule. Ce double effet (inhibition enzymatique + blocage partiel des récepteurs) expliquerait sa légère efficacité sur la densité capillaire, surtout au niveau du vertex.
Ce que montrent les études
Résultats par voie orale
Les essais cliniques oraux sont encore limités et souvent hétérogènes :
- 2002 : étude sur 10 hommes, saw palmetto combiné à six autres actifs → repousse chez 60 % des participants, mais résultats non généralisables.
- 2012 : étude plus sérieuse sur 100 hommes, 320 mg/jour de saw palmetto vs 1 mg/jour de finastéride pendant 2 ans → repousse dans 38 % des cas sous saw palmetto contre 68 % sous finastéride. Chute stabilisée chez 90 % des utilisateurs de saw palmetto, mais sans preuves photographiques publiées.
Le saw palmetto semble donc moins efficace que le finastéride, mais mieux toléré (aucun effet secondaire signalé dans les études existantes).
Efficacité en application topique
En application locale, les résultats sont plus encourageants. Certaines études montrent une repousse visible, surtout lorsque le saw palmetto est combiné à des actifs synergiques comme le thé vert, le zinc, l’acide azélaïque ou les peptides. Cependant, aucune étude sérieuse ne l’a testé seul, rendant difficile d’évaluer son rôle exact.
Limites et risques d’inefficacité
Le principal problème du saw palmetto ne vient pas de la molécule en elle-même, mais de sa qualité variable selon les marques. Contrairement aux médicaments, les extraits de Serenoa repens ne sont pas standardisés : selon la méthode d’extraction, la concentration en acides gras actifs peut varier du simple au triple.
Résultat : deux flacons identiques sur le papier peuvent avoir une efficacité totalement différente. Cette instabilité de fabrication rend les comparaisons entre études peu fiables et explique les écarts d’efficacité observés.
Comment bien l’utiliser
Dosage et formes les plus fiables
Pour maximiser les chances d’efficacité :
- Choisir un extrait lipostérolique standardisé à 85–95 % d’acides gras, obtenu par extraction CO₂ supercritique ou à l’hexane.
- Prendre 320 mg par jour en cure de 3 à 6 mois minimum.
- Associer si possible une forme topique (lotion) à la prise orale pour un effet combiné local + systémique.
Combinaisons efficaces
Les résultats les plus probants concernent les cures où le saw palmetto est combiné à :
- Des antioxydants (thé vert, zinc, acide azélaïque) ;
- Des stimulants capillaires (peptides, caféine, ginseng) ;
- Et des techniques mécaniques (dermaroller, massages du cuir chevelu) pour favoriser la pénétration topique.
À retenir en une minute
Le saw palmetto est une option naturelle intéressante pour les chutes de cheveux légères à modérées, surtout chez les hommes intolérants au finastéride. Son efficacité reste toutefois modeste et très dépendante de la qualité du produit. Bien toléré, il peut être un complément utile dans une routine capillaire globale, mais pas un substitut équivalent aux traitements médicaux.
Une alternative sûre et disponible
Pour celles et ceux qui recherchent une solution topique non médicamenteuse, le Protocole Chute de Cheveux 3-en-1 des Laboratoires OMA & ME constitue une alternative efficace et bien tolérée. Sa formule associe pré- et post-biotiques, mélatonine, zinc et extraits botaniques pour stimuler la pousse, renforcer les racines et équilibrer le cuir chevelu. Application recommandée : 3 fois par semaine pendant 3 mois, de préférence le soir avec un dermaroller pour favoriser la pénétration.
Bon réflexe : consultez un dermatologue si la chute s’aggrave rapidement ou touche de larges zones du cuir chevelu.